Valentin Dornel
promotion 2013
FX TD Intermediate . Vancouver
Travaille actuellement chez : Sony Pictures Imageworks
Connaissez-vous l’histoire du piaf vert qui rêvait de devenir un élégant flamant rose ? Non ! Alors jetez un œil sur « La vie en Vert », le court métrage de fin d’étude sur lequel a travaillé Valentin Dornel lors de sa dernière année à l’ESMA Montpellier en 2013 (Animation et Effets Spéciaux) avant d’intégrer quasi immédiatement les studios Illumination Mac Guff.
Le début d’une carrière professionnelle qui l’a mené récemment à Vancouver chez Sony Pictures Imageworks. L’adéquation du cursus ESMA avec le monde professionnel lui a ouvert bon nombre de portes.
Un parcours riche et varié
De passage récemment à Montpellier, Valentin Dornel a fait part de son vécu aux nouvelles promotions estudiantines montpelliéraines. « L’ESMA, c’est une formation complète de grande qualité. Sans la pluridisciplinarité de la formation, je ne serais pas aussi à l’aise dans mon travail et dans mes projets personnels artistiques. Je conseille aux étudiants actuels d’engranger autant de connaissances que possible. »
Pour sa part en cinq ans, Valentin a beaucoup bourlingué et engrangé de l’expérience !
« A la sortie de l’école, j’ai bossé sur Les Minions. Seize mois intenses à Paris, avant de rejoindre Team TO et de collaborer à la série Skylanders (saison 1). Dans la foulée, le videogame trailer deEndless Space 2 (SupamonkS Studio) puis le trailer de Mario et les lapins crétins. Puis, j’ai évolué sur le film d’Arthur de Pins Zombillenium en passant par un peu de freelance depuis chez moi, en participant notamment à une publicité Vietnamienne pour In The Box. Enfin, j’ai intégré en novembre 2017 Sony Pictures Imageworks à Vancouver pour travailler sur Smallfoot (Yeti et Compagnie en Français) puis quelques mois en renfort sur Spiderman Into the Spider Verse. »
Une âme de professeur et de novateur
« En janvier 2019, je commencerai à travailler sur la séquence de fin de Spiderman Homecoming 2 (Spiderman Far from Home), toujours en FX, un domaine dans lequel je me suis désormais spécialisé. Dans un futur proche, j’aimerais d’ailleurs enseigner les effets spéciaux et Houdini en école. »
Deux domaines de prédilection qui ont également généré chez lui un esprit précurseur.
En effet, Valentin Dornel parallèlement à son travail, tente de développer une technique innovante de tracés numériques sur papier.
« J’utilise mes connaissances dans Houdini et la programmation pour réaliser ces tracés. Comment ça fonctionne ? Dans Houdini, je génère des tracés vectoriels à l’aide d’algorithmes que je conçois puis j’exporte sur une machine appelé traceur. C’est l’ancêtre de l’imprimante ! Deux moteurs font bouger un stylo sur le papier sur la feuille et un petit servomoteur monte et abaisse le stylo. Le but est de développer des algorithmes qui seront capable de peindre et dessiner. Je suis plus à l’aise pour programmer et réaliser des algorithmes que pour utiliser ma main pour dessiner, alors j’apprends à une machine à le faire à ma place. J’en suis encore à la phase d’expérimentation et commence à utiliser cette technique avec de l’aquarelle. »
Le plus curieux d’entre vous peuvent découvrir ces travaux sur instagram.