Max-Martin Sherie

Découvrez le portrait de Max Martin Sherie, ancien étudiant de l’ESMA et aujourd’hui Programmeur et président chez DontGiveUp Interactive.

Photo de Max-Martin Sherie
Année de graduation
2022
Entreprise actuelle
DontGiveUp Interactive
Poste actuel
Programmer & President
Formation
Jeu Vidéo

Tracer sa propre route dans l’industrie vidéoludique.

Max-Martin n’a pas attendu que les opportunités se présentent : il a choisi de les provoquer. Passionné depuis l’adolescence, il rejoint le cursus jeu vidéo de l’ESMA avec une double ambition en tête : intégrer un grand studio ou monter le sien.
Quelques années plus tard, il a relevé ces deux défis.
Aujourd’hui, il dirige DontGiveUp Interactive et développe un premier jeu indépendant tout en structurant une jeune société.

Interview

Peux-tu te présenter et expliquer ton activité actuelle ?

Je suis programmeur et président de DontGiveUp Interactive, un studio que j’ai cofondé récemment.

Je suis pour l’instant le seul salarié à temps plein. Mon rôle consiste à avancer sur le prototype de notre premier titre tout en gérant la création de la société et la recherche de financements. Le quotidien est très varié, mais chaque étape est stimulante.

Comment as-tu découvert l’ESMA ?

Lors d’un job dating à Agen. Des étudiants présentaient leurs projets et j’ai eu l’occasion de les tester.
Cette démonstration m’a convaincu : je voulais acquérir ce savoir-faire. Depuis l’enfance, je conçois des niveaux de jeu et, au lycée, j’ai découvert la programmation.
L’ESMA m’est apparue comme la meilleure voie pour concrétiser cette passion.

Quels enseignements retiens-tu de la formation ?

La formation m’a permis de comprendre tous les aspects du développement d’un jeu : de la programmation à la direction artistique en passant par la technique ou le tech art. Cela m’a offert une vision d’ensemble avant de choisir ma spécialisation dans le développement. J’ai eu le temps d’expérimenter, de progresser et de gagner en autonomie jusqu’à devenir pleinement opérationnel

Qu’est-ce qui t’a marqué durant ton cursus ?

Les rencontres avant tout. J’ai appris beaucoup auprès de certains enseignants, mais ce sont surtout mes camarades qui ont compté. Plusieurs d’entre eux sont devenus de véritables amis. Le réseau bâti autour de cette passion commune reste un atout précieux.

Une discipline qui t’a particulièrement plu ?

La programmation, sans hésiter. Elle repose sur une logique claire : concevoir des systèmes cohérents, résoudre des problèmes comme des énigmes. Partir d’une idée simple pour aboutir à une mécanique complexe et interactive est une expérience particulièrement gratifiante.

La création d’un studio, c’était une évidence ?

Oui. À mon arrivée à l’ESMA, je m’étais fixé deux objectifs : travailler chez Ubisoft ou monter ma propre structure. J’ai pu concrétiser ces deux ambitions. La formation m’a donné les outils nécessaires, mais c’est la persévérance qui m’a permis d’avancer.

Un projet qui t’a marqué ?

Notre projet de fin d’études, Makina, reste un souvenir marquant. Nous voulions proposer une expérience originale, et l’école nous a laissé cette liberté. Le jeu a reçu plusieurs distinctions, notamment le prix du meilleur jeu indépendant au Montpellier Stream Show, et a été présenté au Toulouse Game Show, au Toulouse Streamer Show, ainsi qu’à deux éditions de la Paris Games Week, où il a suscité un bel engouement.

Mais c’est mon projet actuel qui m’importe le plus : il correspond à ma vision, je crois en ses chances et je souhaite l’amener le plus loin possible.

Le parcours de Max-Martin illustre la manière dont une passion peut se transformer en projet concret. Son passage à l’ESMA a posé les bases de sa carrière, et son aventure entrepreneuriale ouvre désormais de nouvelles perspectives dans l’univers du jeu vidéo indépendant.