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L’histoire commence avec Roald, un crapaud joyeux et pressé de se réveiller car aujourd’hui il fête son anniversaire !
Le réveil sonne enfin, Roald peut ouvrir les yeux et se lève rempli d’entrain pour commencer à organiser sa fête…
Sa maison, baignée d’une lumière chaude et éclatante, est un spectacle de couleurs vives, où des ballons colorés et des guirlandes joyeuses flottent dans les airs.
Il s’affaire à la décoration, plaçant chaque élément avec envie, et s’attèle à la préparation d’un gâteau somptueux, qu’il décore avec une délicatesse attendrissante.
Chaque geste est empreint d’une joie enfantine, alimentée par l’espoir de voir sa maison se remplir d’amis.
Son excitation le pousse à se précipiter sans cesse vers la porte, les yeux pleins d’espoir, le cœur battant en attendant ses amis.
Mais le silence persistant et la porte qui reste désespérément fermée laissent place à une solitude grandissante. Au fil du temps, sa joie s’efface, remplacée par une tristesse palpable et la déception de ne voir personne arriver.
Dans un monde qui semble parallèle, où l’obscurité règne en maître, une mouche, se tient devant la porte, un paquet à la main pour Roald. Elle frappe à une porte qui grince en s’ouvrant pour laisser apparaître un Roald monstrueux et déformé, dont on aperçoit à peine la silhouette.
L’ambiance est pesante, macabre, et la mouche, prise de panique, sent que quelque chose de terrible est sur le point de se produire.
De retour dans son monde coloré, le joyeux Roald est plus qu’heureux qu’un invité tel que la mouche soit venu à son anniversaire. Il l’invite donc à rentrer et commence sa fête avec lui. Tous deux commencent à faire des activités comme boire le thé avec ses peluches, et partageant son délicieux gâteau d’anniversaire.
Dans le monde de l’ombre, le monstrueux Roald fait de même. Ses « invités » sont des créatures cauchemardesques et le gâteau qu’il propose à la mouche est une ruse. Les deux réalités s’entremêlent, montrant que les actions de Roald sont le reflet de ses deux personnalités.
La mouche, parvenant à se libérer de son emprise, s’enfuit dans la panique, poursuivie par l’ombre menaçante de Roald.
La poursuite est haletante, remplie de rebondissements, la mouche slalomant à travers des couloirs sombres, et le monstrueux Roald qui ne lâche rien.
Elle trouve finalement la sortie, laissant derrière elle le Roald monstrueux, piégé dans les ténèbres de sa propre maison.
Quant au joyeux Roald, lui reste seul dans son monde de couleurs, le cœur lourd, mais entouré de la chaleur de son foyer, et passe tranquillement à autre chose.
