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Dans un vieux château isolé, Oskar, une créature recomposée massive, monte dans le laboratoire de ce qui semble être son créateur, pour présenter fièrement la poupée qu’il vient de créer au Docteur.
Tandis qu’il montre au docteur qu’il a réussi à faire quelque chose et à créer une poupée lui aussi, le Docteur lui, est complètement absorbé dans son travail, et n’a pas le temps pour ces futilités.
Dans un sentiment de dédain, il le rejette assez sèchement, ce qui fait tomber la peluche de la créature au sol. La créature ramasse sa peluche, d’un air triste et vexé.
Oskar, déçu, tourne la tête et là, découvre le nouveau projet du Docteur : sous un drap qu’il soulève, le corps parfait de Gott.
Furieux, le docteur expulse Oskar du laboratoire tandis que le tonnerre gronde à l’extérieur.
L’énergie d’un éclair redonne vie à Gott, qui attaque violemment le docteur. Alerté par les cris, Oskar parvient à mettre Gott à terre après un rude combat.
Alors qu’Oskar et le docteur échangent enfin un moment de complicité, Gott, indestructible, se relève et étrangle le Docteur. Oskar, malgré ses blessures, plonge sur Gott et les deux créatures passent par la grande fenêtre du château.
Le docteur se relève, anéanti, puis contemple la vitre brisée. Plus tard, le Docteur abandonne le château et son laboratoire, sa valise dans une main et la poupée d’Oskar dans l’autre.
Sur le chemin, ses pas résonnent lourdement dans le silence des ruines qu’il laisse derrière lui.
Chaque objet du laboratoire, chaque éclat de verre, lui rappelle la démesure de son ambition et le prix de son orgueil.
La poupée qu’il serre contre lui, dernier vestige de l’affection maladroite d’Oskar, devient le symbole d’un échec autant que d’un regret.
Tandis qu’il s’éloigne, le château se dresse encore dans la nuit orageuse, sombre et vide, comme une cicatrice figée dans la pierre.
Le docteur disparaît dans l’ombre, condamné à porter seul la mémoire de ses créatures et de la tragédie qu’il a engendrée.
