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Dossier spécial 1 million abonnés Youtube : Rencontre avec les réalisateurs de EMI


Actualités . 30 Déc. 2019

Affichant plus de 18 millions de vues, le court-métrage EMI se positionne sur la troisième marche du podium des films les plus visionnés de notre chaîne Youtube. Les réalisateurs se livrent sur le projet !

Un court-métrage d’animation pour aborder un sujet difficile

Gwendoline Ancelin, Julien Schmitt, Nicolas Guazzagaloppa et Diono Corbel ont pensé « EMI », leur film de fin d’études avec des références cinématographiques en toile de fonds. « Nous avions en tête des films comme Avalon de Mamoru Oshii et surtout L’Echelle de Jacob de Adrian Lyne », note Diono Corbel. « Finalement, nous avons décidé de parler d’une expérience de mort imminente. Le tout raconté à travers les yeux d’une enfant. »

UNE CUILLERE POUR SE REVEILLER

Rêve ? Réalité ? Immersion dans un monde onirique, symbolique, les quatre réalisateurs ont « dissimulé plein d’indices, de fausses pistes pour maintenir le spectateur en interrogation. Le tout dans des décors assez froids, austères, mécaniques. »
Un parti pris esthétique ambitieux ! « Nous voulions transmettre une idée forte, sérieuse, plutôt qu’un thème léger ou humoristique », explique Nicolas Guazzagaloppa.

Le quatuor est parvenu à ses fins grâce à un bel esprit de corps, en défrichant hardiment des terrains inconnus, en faisant aussi appel à des comédiens « pour trouver le ton juste, les bonnes réactions, les bonnes postures », explique Diono Corbel.

« Chaque membre du groupe était très différent. Cela nous a permis de s’entraider dans les moments difficiles, lors des nuits blanches et des semaines de charrette (sic), poursuit Nicolas Guazzagaloppa. Julien avait trouvé une astuce pour faire des micro-siestes. Nous tenions une cuillère dans la main et dès que nous nous endormions, nous relâchions les doigts et la cuillère tombait et nous réveillait. »

DES PROFESSIONNELS DE LA 3D

On l’a compris la réalisation d’un court métrage, semée d’embuches, et aussi très enrichissante. « Nous avons touché à tout. Suite à cette expérience, je peux dire que je suis capable de monter de A à Z un film 3d d’animation. C’est un boulot monstrueux ! Il faut être travailleur, persévérant dans ce milieu, constate Diono Corbel.

« Qu’aujourd’hui, le film soit plébiscité par le public, c’est une récompense inespérée » s’étonne Nicolas Guazzagaloppa. « L’ESMA a toujours été une merveilleuse école, avec de grandes ambitions. Au final, grâce aux intervenants et professeurs, nous sommes sortis après la 3ème année avec un réseau professionnel et une réputation. Un tout qui a fait de nous des professionnels de la 3D. »

« EMI est un court métrage sans paroles, il touche au-delà de nos frontières, j’en suis encore plus étonné, cela bouscule plein de choses dans ma tête », affirme Diono Corbel. Et de conclure : « Ce film a été un support pour me promouvoir. Mais ce qui a pesé le plus pour les recruteurs, c’est que je sortais du cursus ESMA. L’école mérite toute cette reconnaissance. Je suis très fier de notre contribution, grâce à l’enseignement, les rencontres, l’ouverture sur l’art, la transmission, je garderais toujours en moi un peu d’ESMA ».

EMI le synopsis

Égaré dans un monde onirique, un père tente de sauver sa fille…

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